Céréales Les prix du blé et du maïs poursuivent leur baisse

« Les marchés poursuivent leurs corrections de manière violente […] dans un contexte de plus en plus anxiogène sur la croissance économique mondiale », indique Agritel dans sa note quotidienne.

« Les discussions se poursuivent entre l’ONU, la Russie, l’Ukraine et la Turquie pour assurer un corridor alimentaire permettant la navigation des bateaux sur la mer Noire, ajoute-t-il. Cet élément pèse également sur les cours, tout en sachant que les difficultés pour trouver un accord demeurent élevées. »

Mardi 21 juin sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 372,50 euros (–15,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 365,50 euros (–16,00 euros) sur l’échéance de décembre.

La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 326,00 euros (–12,00 euros) sur l’échéance d’août et à 322,00 euros (–12,75 euros) sur l’échéance de novembre.

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Ce mercredi 22 juin, vers 11 h sur Euronext, la tonne de blé baissait de 4,75 euros à 367,75 euros sur l’échéance de septembre et de 3,75 euros à 361,75 euros sur celle de décembre.

La tonne de maïs reculait de 5,25 euros à 320,75 euros sur l’échéance d’août et de 3,75 euros à 318,25 euros sur novembre.

Net repli des cours américains

Même son de cloche sur le marché américain où les cours de tous les produits sont en net repli : « Le grand perdant fut une nouvelle fois le blé à Chicago, dont le contrat de juillet, subissant la pression récolte, a cédé 59 c [à 975 c]. De son côté, le maïs a cédé environ 3 % », commente Sitagri dans sa note quotidienne.

Hétérogénéité des rendements

« C’est toujours l’hétérogénéité qui s’affiche en termes de rendements sur les premières coupes en France, à laquelle il faut ajouter pour un certain nombre de producteurs, des dégâts liés à la grêle, ce qui complique leur situation au regard des couvertures assurantielles qui auraient pu être contractualisées sur des niveaux de prix bien inférieurs à ceux actuels », explique Agritel.

En revanche, en Russie, « les premières coupes confirment un bon potentiel de production [en blé] pour cette année, poursuit-il. En maïs, le Brésil affiche une deuxième récolte à 89.3 millions de tonnes, selon Agroconsult, contre 87.6 estimés le mois dernier ».